J'entends bien que de telles mesures ont été adoptées dans certaines villes, et que certaines mères en ont été contentes. Toutefois, madame Ménard, il vous faut comprendre que la justice des mineurs repose sur l'individualisation. Nous ne pouvons donc pas instaurer le couvre-feu généralisé que vous appelez de vos voeux – si j'ai bien compris.
Je parlais de cours de judos, mais il peut s'agir aussi de démarches d'insertion : la situation dépend de chaque gamin. Ne restreignons donc pas encore les horaires, d'autant plus que nous parlons ici de mesures éducatives.