En effet, c'est un vrai choix politique que de croire aux centres éducatifs fermés, et donc à leur visée éducative. Cet amendement vise précisément à renforcer leur mission au travers des activités culturelles et socioculturelles, qui doivent être dispensées dans tous ces centres. La culture est un bien essentiel, y compris pour permettre la réappropriation du corps et du langage et pour instaurer un dialogue entre les jeunes accueillis dans ces centres ainsi qu'entre les jeunes et celles et ceux qui les encadrent.
Je n'ai pas eu l'occasion de visiter de centre éducatif fermé, mais la présidente de la commission des lois – qui a d'ailleurs cosigné cet amendement – et moi-même avons visité plusieurs prisons, notamment celle de Réau, qui proposent des activités culturelles. Nous avons vu combien l'atmosphère y avait changé et combien ces activités étaient propices à une réinsertion. Nous croyons à cette visée éducative, dont j'estime qu'elle est aussi l'objet du présent projet de loi. C'est en tout cas celui de cet amendement.