Enfin, comme je le disais au début de mon intervention, quelqu'un devra payer la dette un jour. Si nous voulons éviter d'augmenter des prélèvements obligatoires déjà beaucoup trop élevés, il faut élever la croissance potentielle de notre pays, mais cela nécessite des réformes structurelles, ce qui est compliqué.
Monsieur le ministre de l'économie, vous appelez à une réforme des retraites. J'ai l'impression que vous êtes l'un des seuls à le faire dans votre camp : je ne sais pas si c'est du wishful thinking ou si le Gouvernement y réfléchit, mais la nécessité de réformes structurelles ne fait aucun doute. Sans elles, la croissance potentielle n'augmentera pas. La véritable maîtrise des dépenses publiques accompagne cette exigence. Voilà la seule façon de régler la question de la dette. Nous en sommes bien loin, alors que ce sujet n'est pas pour demain mais pour aujourd'hui.