Plus étrange, vous soutenez maintenant le président qui vous méprise. Petit exemple : nous avions voté contre la suppression de quatre-vingt-quinze postes à l'Office national des forêts, et voilà que l'on apprend dans la presse qu'elle est maintenue – d'ailleurs, la suppression figure déjà dans les documents du conseil d'administration. Peu importent les deux votes dans les deux assemblées et peu importe la Convention citoyenne pour le climat, devenu un symbole de vos renoncements, qui demandait à renforcer les moyens de l'ONF. Quitte à torpiller une petite victoire, après des années de suppressions d'emplois, Bercy envisage même 600 suppressions de postes supplémentaires d'ici à 2026. Soyons fous, pourquoi ne pas privatiser le service public forestier, en dépit des femmes et des hommes qui y travaillent et du dérèglement climatique ?
Monsieur le ministre délégué, vous avez dit qu'il n'y a pas de marge de négociation sur l'ONF. Je vous informe donc, collègues, que, lorsque nous pensons débattre au nom du peuple, en fait, nous négocions avec le Gouvernement ! Nous négocions, et si le Gouvernement le veut bien, dans la mesure du possible, si ça ne le dérange pas, peut-être daignera-t-il, dans son immense bonté, prendre en considération ce que nous disons ici. Fermez l'Assemblée nationale, …