… qui plus est, payé par nous !
À votre place, nous aurions empêché toute délocalisation, tout plan de licenciement lorsque l'entreprise distribue des dividendes ou n'a pas mis en oeuvre toutes les solutions permettant de conserver les emplois : la diversification, la relocalisation d'activité, la formation, la réduction du temps de travail, les départs en retraite anticipés.
De même, il y a tant de besoins auxquels nous devons répondre dans nos services publics, dans nos communes. Tel est le sens de l'appel de Grigny, lancé par cette commune et de nombreuses autres qui ne demandent qu'à garantir l'égalité à leurs citoyens. Où est le milliard attendu pour ces communes ?
Pour finir, l'Organisation des Nations unies a appelé les États à déclarer « l'état d'urgence climatique » afin d'atteindre la neutralité carbone, et il n'y a plus de temps à perdre. Or votre budget ne prévoit pas les moyens nécessaires pour rénover 700 000 logements par an – contre 100 000 à peine au rythme actuel – , ni pour développer le fret ferroviaire et les transports collectifs gratuits. Bref, votre projet de loi de finances résonnera comme un énième budget très libéral, alors que la situation exige un budget de reconquête industrielle, un budget de développement de nos services publics, un budget écologique, social et solidaire.
Au nom de la majorité de nos concitoyens, au nom des travailleurs, au nom de ceux qui luttent pour leur emploi, pour des services publics de qualité, pour leur commune, les députés communistes ne voteront pas ce budget.