… et avoir refusé l'extension de l'expérimentation menée en Bretagne ou la possibilité, pour certaines communes répondant à certains critères bien déterminés, d'être classées en zone B1 plutôt que B2 ? Il y a urgence, et vous le savez.
Autre incohérence : avec une aide médicale d'État de plus de 1 milliard – destinée, je le rappelle, à soigner des étrangers en situation irrégulière – et des aides à la presse qui n'en finissent pas d'être distribuées à des journaux souvent de moins en moins lus, il est difficile d'expliquer aux agences de voyages, qui sont au bord de la banqueroute, qu'il est compliqué de créer un fonds de compensation, ou encore d'apaiser les restaurateurs, qui devront serrer les dents encore plusieurs semaines alors qu'un tiers est en danger de mort économique. Quant aux commerces de proximité, quelle bataille pour que le Premier ministre accepte enfin leur réouverture !
Votre situation n'est pas facile, je le concède, et certains ont regretté un manque de lisibilité de votre plan de relance. Mais aujourd'hui, notre responsabilité est lourde : travaillons de concert et acceptez d'examiner les propositions que nous formulons. Une fois n'est pas coutume, vous pourriez même nous écouter !