À l'évidence, la question du remboursement de la dette se pose. Nous avons plusieurs objectifs. Le premier consiste d'abord à stabiliser la dette par rapport au PIB, après l'augmentation que nous anticipons pour 2021, puis à la réduire. Je partage l'avis de M. le rapporteur général : cette trajectoire prendra nécessairement plusieurs années, ne serait-ce que parce que nous avons encore besoin de financer en 2021 des dépenses de relance ou d'urgence. Nous souhaitons qu'à terme, la dette soit remboursée ou, au moins, que son poids diminue en part du PIB grâce à la croissance et aux recettes qu'elle engendrera. Nous refusons par ailleurs d'augmenter les prélèvements obligatoires, comme nous le répétons en permanence.