Au cours des prochains mois, nous aurons à travailler ensemble. Une commission est chargée de nous faire des recommandations, c'est un fait. Mais nous tiendrons évidemment compte aussi des propositions des parlementaires pour dessiner notre vision pluriannuelle de la dette, du niveau des dépenses publiques, de la trajectoire de redressement et de l'évolution des prélèvements obligatoires – au moins dans un premier temps, en vue de l'échange que nous devons avoir avec la Commission européenne sur le programme de stabilité.
C'est ce travail qui nous attend, et je réaffirme notre volonté : créer la relance la plus forte possible. Nous estimons que le plan de relance générera 1,5 point de croissance en 2021. Nous espérons ainsi retrouver le niveau de production de richesse de fin 2019 d'ici à la fin de 2022 puis continuer sur la voie d'une croissance productrice de richesse, toujours sans augmenter les prélèvements obligatoires. Les mois à venir – je pense surtout au printemps prochain – seront l'occasion d'avoir ces débats sur la vision pluriannuelle.