Un mot pour vous rassurer, madame Louwagie. Votre argumentation tiendrait si le niveau des salaires visé n'avait pas à être pris en compte. Or, avec un plafond annuel à 5 000 euros, ce sont 94 % des Français, du secteur public comme du secteur privé, qui bénéficient de la défiscalisation des heures supplémentaires. Et ce plafond a été porté à 7 500 euros en PLFR.
Déplafonner ou surplafonner comme le propose le Sénat conduirait à faire bénéficier de cette exonération d'impôt des hommes et des femmes dont les revenus sont sans commune mesure avec ceux des aides-soignants et des infirmiers.
Je le répète, avec un plafond fixé à 5 000 euros – en dehors donc du surplafonnement voté cette année – , 94 % des Français faisant des heures supplémentaires sont déjà couverts.