Vous le savez, nous accordons une attention particulière au suivi psychologique et social de l'ensemble des étudiants. C'est pourquoi le Premier ministre a annoncé le doublement des effectifs de psychologues et le recrutement de soixante assistantes sociales pour continuer à accompagner les étudiants qui, comme l'ensemble de nos concitoyens, vivent dans une situation d'incertitude, et plus encore peut-être les étudiants en santé, vous avez raison de le souligner, monsieur Hammouche, qui sont en effet confrontés au tout début de leurs études à la douleur, à la souffrance, à la mort, sans y être pleinement préparés.
Nous confortons le Centre national d'appui à la qualité de vie des étudiants en santé, qui a notamment pour mission de s'intéresser à l'impact psychologique de ces études. Nous avons aussi ouvert un numéro vert et recruté des personnes pour répondre aux appels. Bien sûr, nous continuerons à accompagner les associations et les étudiants.
Quant à la réforme des études de santé, rappelons son objectif : mettre fin au numerus clausus et à la PACES. Évidemment, cette année est compliquée dans tout l'enseignement supérieur, et peut-être plus encore lorsqu'il s'agit de mener une réforme. L'ancien doyen de la faculté d'Angers a accepté d'animer les réflexions et a voulu mettre des informations à la disposition de tous les étudiants en santé, car c'est d'informations qu'ils ont besoin. Et n'oublions pas que tout cela nous permettra de former des médecins dans tous les territoires.
Enfin, s'agissant des concours, un protocole sanitaire strict a été mis en place afin qu'ils puissent se dérouler dans des conditions garantissant confiance et sécurité. Avec le ministère des solidarités et de la santé, nous avons pris des mesures préventives. L'objectif est que les étudiants concernés aient la possibilité de repasser leur concours.