Avant que nous ne nous reprenions la discussion des articles, permettez-moi de souligner, car je n'y reviendrai pas, que l'ordre du jour de cette séance est extrêmement chargé. Nous devons examiner plus de 800 amendements d'ici à la fin de la séance de ce soir. Je n'ai pas besoin d'insister : vous comprenez ce que je veux dire, chers collègues !
L'ordre du jour a été mal préparé, monsieur le président, et je tiens à exprimer mon insatisfaction. Contrairement à ce qui se passait auparavant, de nombreux amendements sont désormais déposés en nouvelle lecture du projet de loi de finances. Or des séances qui commencent à dix-sept heures ou à dix-huit heures trente ne permettent pas de travailler dans de bonnes conditions. Certains amendements portent sur des sujets sérieux et mériteraient de faire l'objet d'une discussion approfondie. Le Gouvernement a procédé à d'importants mouvements de crédits depuis la première lecture. C'est bien entendu son droit et la situation actuelle l'y oblige sans doute. Mais il en résulte un nombre important d'amendements de crédits.
Pour conclure, j'appelle chacun d'entre vous à faire preuve de concision dans la défense de ses amendements. S'il vous prend l'envie de ne pas les défendre, ne vous en privez pas !