J'entends évidemment les arguments du rapporteur général sur les affectations de taxe. Il n'est pas dans nos habitudes de procéder ainsi. Nous avions d'ailleurs déposé des amendements sous forme de crédits budgétaires mais ils ont été rejetés par la commission lors de la réunion tenue au titre de l'article 88 du règlement. Je comprends donc que l'avis soit défavorable.
Toutefois, la France, qui a une filière aéronautique d'excellence, ne sait pas fabriquer de petits avions électriques, économes en carbone, servant à la formation des pilotes : aucun industriel n'en produit encore dans notre pays. Notre amendement, au-delà du fait qu'il favoriserait la transition écologique et offrirait des solutions aux riverains des aérodromes excédés par les nuisances sonores, aurait l'avantage d'encourager la création d'une filière de l'aviation légère française, comme cela a été fait pour la filière des gros-porteurs, avec Airbus, entre autres.