Monsieur le rapporteur général, à la suite de notre discussion en commission, nous avons retravaillé cet amendement avec mes collègues Christine Hennion, Lise Magnier et Sylvain Waserman. J'entends votre proposition de fixer un plafond à 124 millions d'euros.
Nous entendons toutefois l'établir à 130 millions, prenant en considération les échanges mais aussi les nouvelles missions confiées à l'INPI par la loi PACTE – relative à la croissance et la transformation des entreprises – , concernant en particulier la demande provisoire de brevet, la création d'une procédure d'opposition, le contrôle de l'inventivité des brevets et l'évolution de la procédure d'opposition des marques.
Par ailleurs, les contributions et versements à l'Office européen des brevets au titre de la convention sur le brevet européen ainsi que les recettes perçues dans le cadre de la mise en oeuvre du guichet unique numérique des entreprises, prévue par la loi PACTE, devraient être exclus du plafonnement, en considération de leur impact financier spécifique sur l'INPI.
La philosophie est donc la même que celle de votre amendement, mais le plafond est différent.