J'ai évalué à 500 000 le nombre d'étudiants, animateurs et assistants pédagogiques nécessaires pour 24 heures par semaine. Cela aurait permis de fournir un salaire au taux horaire du SMIC aux étudiants ou aux jeunes qui sortent des études et se retrouvent dans la misère. Il s'agit donc d'un moyen de soutenir les enseignants, de permettre aux jeunes étudiants de ne pas sombrer dans la pauvreté et d'investir dans l'avenir. Car l'enseignement est un investissement– c'est d'ailleurs ainsi qu'il est présenté dans le cadre du semestre européen. J'ai estimé, à la louche il est vrai, que le financement nécessaire à cette mesure s'élevait à 10 milliards, une somme avec laquelle vous avez préféré faire des cadeaux aux entreprises !