Il vise à créer une aide pour les étudiants diplômés à la recherche d'un premier emploi, qui sont souvent âgés de moins de 25 ans et n'entrent pas dans les critères de la garantie jeunes – démontrant ainsi les limites de ce dispositif en comparaison d'une allocation universelle. Nous proposons, à défaut de cette allocation universelle pour les jeunes, de rétablir l'aide à la recherche du premier emploi. Avec la crise, les offres d'emploi pour les jeunes diplômés se raréfient et les délais avant l'obtention d'un premier emploi ont tendance à s'accroître. Le rétablissement de cette aide supprimée par la majorité actuelle semble essentiel pour éviter que ces jeunes diplômés ne tombent dans la précarité, une situation qui rendrait encore plus difficile leurs recherches.
Je défends par anticipation l'amendement no 446 , qui est un amendement de repli par rapport à l'extension du RSA aux jeunes de moins de 25 ans. En effet, la majorité met en avant de façon récurrente la garantie jeunes pour pallier l'absence de RSA pour cette population, bien que les publics et les critères soient différents et que le nombre de places soit limité. Cet amendement d'appel propose la revalorisation de la garantie jeunes, aujourd'hui fixée à 497 euros, au niveau du RSA, c'est-à-dire à 584 euros. Nous proposons aussi son extension, avec 50 000 places supplémentaires en plus de celles qui existent déjà et de celles ouvertes dans le cadre du plan de relance.