En complément de ce que viennent de dire nos collègues Louwagie et Dufrègne, je veux citer l'exemple de Festyland, un parc d'attraction se trouvant dans ma circonscription, au coeur de Caen. Ce parc, créé il y a trente ans, a réalisé des bénéfices tous les ans jusqu'en 2019. Il n'a jamais distribué de dividendes, réinvestissant chaque année l'intégralité de ses bénéfices dans les équipements et dans l'emploi, notamment en faisant appel à de nombreux étudiants – qui se trouvent aujourd'hui privés d'une source essentielle de revenus.
Les salariés permanents, eux, sont au boulot pour entretenir le parc, veiller au respect des normes de sécurité et effectuer la maintenance des équipements. Ne pouvant bénéficier du dispositif d'activité partielle, ils attendent de vous une vraie réponse, éventuellement de nature réglementaire, monsieur le ministre, car ils sont sur des montagnes russes financières, et la nacelle est sur le point de se décrocher ! Leur situation est dramatique, et il faut leur donner une réponse claire ce soir.