Avis très favorable. Je salue l'initiative du Gouvernement de décider dans cette nouvelle lecture – d'une manière inhabituelle dont chacun comprendra les raisons – de recharger les crédits de la mission « Plan d'urgence face à la crise sanitaire », dont le montant était toujours nul avant cet amendement. Il va de soi que les reports de l'année 2020 sont insuffisants par rapport aux besoins des premiers mois de l'année 2021.
Ces crédits, tels que les propose le Gouvernement, sont en premier lieu destinés à prolonger le fonds de solidarité car il est efficace. Il permet aux entreprises de bénéficier d'une aide pouvant atteindre 10 000 euros par mois ou 20 % de leur chiffre d'affaires mensuel s'il est inférieur à 200 000 euros. C'est beaucoup d'argent public, certes, mais cette dépense est nécessaire pour sauver toutes ces entreprises, comme l'ont illustré les cas cités à la mission précédente. Je salue la volonté qu'a le Gouvernement d'anticiper par ces crédits utiles et bien ciblés.
Évitons tout malentendu : en aucun cas ces crédits ne doivent anticiper de nouvelles fermetures autres que celles que nous connaissons. Que les choses soient claires : il n'y a pas de provision sur une troisième vague. Les crédits sur lesquels nous votons portent sur la fin du deuxième confinement et la réouverture progressive de l'ensemble des activités – que nous espérons la plus rapide possible.