En l'espèce, le fait générateur a été la demande formulée par le chef de l'État béninois au président français – qui était d'ailleurs François Hollande à l'époque. Critiquer le fait du prince revient donc à être extrêmement désobligeant à l'endroit du chef d'État africain qui demande la restitution, je me permets de vous le signaler.
Le Président de la République, dans son discours de Ouagadougou, a accueilli cette demande, en exprimant son bienveillant intérêt. Encore heureux qu'il puisse, en tant que chef de l'État, donc de chef de la diplomatie française, répondre favorablement à la demande d'un autre chef d'État. Comment qualifier son comportement s'il agissait autrement ?
Puis le Parlement, seul habilité à décider de la restitution, a été saisi. Il n'y a donc aucun fait du prince. Arrêtez d'utiliser un argument qui ne repose sur aucun fondement juridique ou historique et qui ne reflète en rien le comportement du Président de la République. C'est de la pure polémique !