Je voudrais d'abord vous remercier, en particulier vous, monsieur Pradié, pour l'inscription à l'ordre du jour de ce débat sur la question des politiques publiques de lutte contre la pauvreté. Je vous remercie parce que c'est le rôle du Parlement de s'exprimer sur ce sujet, de faire un diagnostic, de le partager, mais aussi d'émettre des propositions et des recommandations.
Je ne suis pas venu livrer un discours sur la pauvreté qui ferait date, avec de grands mots et des citations, même s'il est important de se référer à l'histoire. Je ne suis pas venu devant vous pour un autosatisfecit ou pour réciter une longue liste à la Prévert des mesures mises en place montrant que nous aurions fait mieux que nos prédécesseurs…