Monsieur le député, comme vous l'avez peut-être entendu dans mon exposé comme dans la présentation du plan que nous préparons, nous nous attaquons, bien sûr, à la question de ces métiers. Je l'ai rappelé, considérer que ce ne serait qu'une question de revalorisation serait réducteur : ce qui a besoin d'être revalorisé, c'est l'image de ces métiers. Tout le monde gagnerait, particulièrement en ce moment, à ce qu'on en parle autrement, et ce n'est certainement pas en tapant sur ces établissements, comme on le fait parfois – pas vous, je vous l'accorde – que nous allons aider leurs personnels à se sentir valorisés. Ces personnes sont les premières à nous dire qu'elles aimeraient qu'on parle d'elles autrement.
Certes, elles attendent aussi une revalorisation financière qui est nécessaire, notamment les catégories qui ont été évoquées tout à l'heure, mais nous souhaitons aussi travailler sur les cursus de formation, les simplifier parfois et en améliorer la qualité. Il faut aussi faire en sorte que les déploiements sur les territoires soient pertinents, qu'il y ait plus d'interactions entre les acteurs de l'aide à domicile et les établissements. C'est ainsi qu'on favorisera l'envie de travailler dans ces deux secteurs et qu'on contribuera à pallier les insuffisances réciproques. Tout cela, nous y travaillons.
En ce qui concerne le fait que certaines infirmières auraient été contraintes d'exécuter des actes de fin de vie, qui sont des actes médicaux, je m'inscris en faux contre cette affirmation : nous avons bien sûr vérifié que ce type d'actes ne leur avait pas été demandé. Pour toutes ces raisons, et pour avoir mené de nombreuses auditions dans le cadre de la commission d'enquête, je peux vous rassurer sur ce sujet.