Connaissant d'autres problèmes dans des régions frontalières, je suis très intéressée à ce que nous menions ensemble une réflexion sur ce sujet dans le cadre du plan relatif aux métiers que nous sommes en train de construire. En effet, nous aurons beau revaloriser les postes et les rendre plus attractifs, il faudra également fidéliser ceux qui les exercent – constat qui vaut dans d'autres filières, le travail social par exemple. Nous devons donc renforcer nos propres établissements et revaloriser la filière, mais aussi, vous l'avez dit, affronter l'enjeu de la fidélisation.
Or nous ne parviendrons à fidéliser qu'en suscitant une appétence pour les métiers de cette filière, notamment en en parlant autrement – ce que nous demandent les personnels concernés, par exemple au moyen d'une campagne de publicité pour valoriser leurs métiers. Au sortir de la crise, lorsque les impératifs d'urgence seront moindres, il serait bon d'encourager ces professionnels à parler eux-mêmes de leurs métiers, car c'est eux qui en parleront le plus correctement. Cette réflexion m'intéresse beaucoup et je suis prête à engager le processus.