La crise sanitaire, et c'est bien normal, occupe l'essentiel de nos actions ; néanmoins, les enjeux écologiques ne doivent pas être délaissés, pour que le monde de demain soit plus vertueux. Il convient donc de rappeler la nécessité de poursuivre les implantations de parcs éoliens en mer. Il nous faut absolument continuer à travailler sur le modèle énergétique français.
La France s'est fixée, à travers la loi dite énergie-climat et sa programmation pluriannuelle de l'énergie, des objectifs ambitieux de développement de l'éolien en mer. La poursuite du développement de l'éolien en mer doit contribuer à l'objectif de 40 % d'électricité renouvelable à l'horizon 2030, fixé par la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte adoptée en 2015.
Le calendrier initial prévoit notamment l'attribution d'environ 1 gigawatt de nouvelles capacités d'éolien en mer par an. Malheureusement, il est déjà largement remis en cause puisque le lancement du quatrième appel d'offres national d'éolien en mer devrait avoir lieu seulement cette année, après une série de retards successifs dommageables pour notre territoire. Cela implique une attribution finale de l'appel d'offres au mieux en 2022. Ce nouveau délai fort regrettable est dommageable pour la pérennisation de cette filière dans notre pays, qui possède pourtant de forts atouts naturels et des acteurs économiques qui ont déjà investi et embauché et souhaitent continuer dans cette direction. Bien sûr, je me réjouis que le Gouvernement ait annoncé de nouvelles zones retenues au large du Cotentin pour l'implantation d'un huitième parc, même si à ce jour aucune éolienne n'a été posée en France au large de nos côtes, pourtant si propices, quand nos voisins en ont déjà implanté 2 225 pour le Royaume-Uni, 1 469 pour l'Allemagne, 559 pour le Danemark.
Je vous remercie de nous indiquer, madame la ministre, les prochaines échéances concernant les attributions mais surtout les implantations d'éoliennes en mer.