En effet, madame la députée, beaucoup des questions que vous me posez aujourd'hui portent sur le tourisme. C'est légitime, mais cela prouve aussi que beaucoup de secteurs d'activité fonctionnent : aujourd'hui, près de 90 % de notre économie continue à fonctionner et c'est heureux. Mais pour ceux qui ne fonctionnent pas, c'est très dur, parce qu'ils sont fermés. C'est pourquoi mes collaborateurs et moi-même travaillons tous les jours, au cas par cas, branche par branche, à adapter les dispositifs. Je me réjouis que nous ayons eu à plusieurs reprises, madame la députée, l'occasion d'échanger sur la situation de certaines branches.
Permettez-moi une confidence toute personnelle : combien j'aimerais que tout soit ouvert ! Combien j'aimerais, tout autant que vous, j'en suis sûr, pouvoir reprendre une vie sociale normale, partager des moments de plaisir au resto, à déguster les plats concoctés par nos chefs ! Malheureusement la situation sanitaire est telle que nous ne pouvons pas pour l'instant indiquer des dates de réouverture : j'aimerais bien mais c'est impossible. J'ai reçu la semaine dernière les représentants du secteur de l'événementiel : nous avons recherché avec eux comment on pourra les accompagner le jour venu, et nous continuerons ce travail.
S'agissant du manque de visibilité, même s'il n'y a pas de date précise, je peux vous confirmer ce que le président de la République et le Premier ministre ont dit : l'État continuera d'accompagner les entreprises de la même façon tant qu'il y aura des fermetures administratives, et maintiendra exactement le même niveau d'aides. Nous n'allons pas laisser tomber ces entrepreneurs ; nous continuerons à les accompagner aussi longtemps qu'il faudra, tant que l'activité économique n'aura pas repris. Je vous le confirme solennellement, c'est l'engagement du président de la République et ce que le Gouvernement mettra en oeuvre.