En tant que membre de la commission des affaires étrangères et au nom de tous les membres du groupe Socialistes et apparentés, je m'associe aux hommages rendus à Marielle de Sarnez depuis hier. Elle a présidé avec talent et passion notre belle commission des affaires étrangères.
Ma première question, monsieur le ministre délégué, porte sur la situation des fournisseurs, en particulier des distributeurs de boissons. La fermeture administrative des cafés et des restaurants leur a fait perdre 70 % à 95 % de leur chiffre d'affaires ; pour ces entreprises, les conséquences sont flagrantes. Il est donc incompréhensible qu'elles ne bénéficient pas du même soutien financier de l'État que les bars et les restaurants.
Des collectifs de défense des fournisseurs des cafés et restaurants ont été créés dans de nombreuses régions. Ils proposent des mesures concrètes pour pérenniser les emplois de la filière, notamment la prise en charge intégrale du chômage partiel, et pour soutenir les trésoreries, en adaptant notamment le fonds de solidarité aux charges fixes des entreprises. Les premières réponses que vous avez apportées cet après-midi, monsieur le ministre délégué, sont trop peu précises pour nous rassurer et les rassurer ; pouvez-vous clarifier ?
Deuxième point : les aides allouées au titre du fonds de solidarité aux entreprises pratiquant le click and collect, sujet évoqué hier lors des questions au Gouvernement. Depuis un décret de décembre, le chiffre d'affaires réalisé selon cette méthode de vente est pris en compte dans le chiffre d'affaires global qui détermine le montant de l'aide, d'où la possible réduction de l'aide en question. Hier, dans sa réponse, Olivier Dussopt a semblé faire marche arrière ; à quelle date ce funeste décret de décembre sera-t-il donc corrigé pour que les revenus liés au click and collect ne soient plus inclus dans le calcul des montants versés au titre du fonds de solidarité ?