Je ne suis pas de ceux qui ont ri en découvrant les problèmes rencontrés par les Américains, qui ont découvert leur pays divisé par une fracture abyssale. Je suis en revanche de ceux qui n'ont pas apprécié la prise de parole de notre Président de la République, nuitamment, sur fond de drapeau américain. On peut tout faire, mais en démocratie, en république, les symboles sont essentiels : qu'aurions-nous dit si le Président des États-Unis était intervenu, sur fond de bannière tricolore, alors que des gilets jaunes étaient aux portes de l'Élysée ?
Cette parenthèse refermée, je voulais simplement indiquer que j'étais favorable au droit de vote des prisonniers – pour autant qu'ils n'aient pas été déchus de leurs droits civiques. Comme notre rapporteur, j'ai visité plusieurs prisons et ai pu me rendre compte combien ces hommes et ces femmes, qui ont tant besoin de se reconstruire…