Avant que les représentants des groupes puissent s'exprimer au sujet de cette motion de rejet préalable, j'aimerais rappeler quelles seraient les conséquences pratiques de son adoption pour les Français : elle reviendrait à empêcher une prolongation de l'état d'urgence sanitaire au-delà de la période de février, et à faire tomber toutes les dispositions collectives visant à protéger les Français, telles que le couvre-feu. On peut saisir l'occasion de la présentation d'une motion pour faire passer des messages, comme la députée Karamanli vient de le faire ; mais voter une motion qui, je le redis, empêcherait de mettre en place un couvre-feu ou toute autre mesure de confinement, ce serait franchir une ligne que je vous appelle évidemment, en toute responsabilité, à ne pas franchir.