Pardonnez-moi de vous le dire : je reste sur ma faim ; je ne voudrais pas qu'on se quitte, après des heures de débats et des heures de présence dans l'hémicycle pour chacun d'entre vous et moi même, sans avoir abordé aucun sujet de fond.
Je n'ai aucun problème avec l'exercice du tir aux pigeons. Permettez-moi de reprendre quelques formules, lancées à l'emporte-pièce par des députés de l'opposition, de droite comme de gauche, depuis seulement quinze minutes : nous manquerions d'humanité, nous aurions une volonté totalitaire, nous serions incompétents, nous cumulerions les fiascos et les scandales en mettant le Parlement à l'arrêt.