Il s'agit de raccourcir l'état d'urgence en prévoyant un terme à fin mars plutôt qu'en juin, ce qui permettrait d'être cohérent avec votre désir d'une clause de revoyure sur la stratégie sanitaire en avril pour les élections prévues en juin.
Notre collègue a répondu tout à l'heure que le Parlement n'était pas à l'arrêt. Il a une excuse : c'est son premier mandat. Un lion en captivité ne sait pas que la savane existe. Je vais donc lui poser quelques questions. Avez-vous été appelé à voter la suspension des travaux du Parlement ? Au Royaume-Uni, où il y a un vrai Parlement, celui-ci a voté sur ce point. Avez-vous voté la composition du Comité scientifique et auditionné ses membres avant leur nomination ? Moi pas. Avez-vous voté la stratégie de tests, de masques, de confinement ? Au Royaume-Uni, ils ont voté le confinement. Avez-vous voté le couvre-feu ? Figurez-vous que la Knesset a vingt-quatre heures pour rejeter les mesures prises par le Gouvernement dans le cadre de l'état d'urgence, et elle a voté la réouverture des commerces ; ça, c'est un Parlement !