M. Ruffin a mis le doigt sur le décalage sidérant entre la disparition de l'Assemblée nationale et la contrainte qui pèse sur nos concitoyens. Cette contrainte est d'ailleurs absurde sur le plan sanitaire pour les habitants des grandes villes. L'affluence dans le métro à dix-sept heures trente ou dix-sept heures quarante-cinq suffit à s'en convaincre. Comment peut-on généraliser à l'ensemble du territoire une mesure dont les effets sont contre-productifs dans certains endroits ? Telle est l'absurdité d'une décision prise de manière solitaire, automatique et sans aucun contre-pouvoir.
Savez-vous à quel point nos concitoyens n'en peuvent plus des mesures qui tombent d'en haut, qui ne sont jamais débattues ni approuvées et qui, de surcroît, n'ont aucune efficacité sur le plan sanitaire ? Vous ne faites que creuser le fossé entre les Français et les institutions de la République et, ce faisant, vous fabriquez une future bombe. Vous êtes inconscients des risques que vous prenez et vous êtes coupés du pays. Vous faites de la France une exception.