… c'est que d'un côté vous leur demandez de rester chez eux après dix-huit heures, mais que de l'autre les frontières du pays sont ouvertes ! Des gens entrent de partout, porteurs des fameux variants. Alors même que nous sommes astreints à résidence, vous ne protégez pas la nation ! Cette incohérence rompt la confiance.
Face à tous ces ratés, vous pourriez vous poser quelques questions, vous interroger, vous demander même si, au sein de votre majorité, certains députés n'ont pas, en conscience, des remarques, des propositions ou des corrections à proposer – ce dont je suis convaincu. Mais non : vous continuez, sans réaliser que le peuple français n'en peut plus. Ce faisant, vous le divisez, en culpabilisant en permanence ceux qui se plaignent – habitants des zones de montagne ou restaurateurs, par exemple – comme vous le faites avec nous : si nous n'obéissons pas, c'est que nous sommes de mauvais Français et que nous voulons des morts.