Monsieur le député, je vous remercie pour vos propos. Tous, ici – car je connais votre implication et celle de nombre de députés dans ce travail collectif – , nous sommes aux côtés des éleveurs, qui traversent à nouveau une épreuve terrible. Songez que, depuis le début de la crise de l'influenza aviaire, plus de 2 millions de canards et de volailles ont dû être abattus pour limiter la propagation de l'épizootie. Il y a aujourd'hui à peu près 400 foyers, dont trente-huit dans votre beau département dont, je le sais, vous suivez de près la situation.
Je peux vous assurer qu'en lien avec les collectivités locales, les services vétérinaires, l'interprofession – qui fait un travail remarquable – , la Mutualité sociale agricole et les services de l'État, nous mettons tout en oeuvre pour accompagner les éleveurs et lutter contre l'expansion de ce virus.
Notre engagement sera total et le plus rapide possible. Vous m'interrogez sur les indemnisations : lors de la dernière crise, il fallait attendre jusqu'à six à sept mois après l'abattage pour les obtenir. Ce n'est pas normal. J'ai donc décidé que des acomptes seraient versés rapidement aux éleveurs à qui nous avons dû demander des dépeuplements. Nous aborderons ensuite la question des indemnisations pour pertes d'exploitation.
Enfin, la question de l'après est fondamentale. Je crois aux différents modèles, je crois à l'élevage en plein air, auquel je vous sais attaché. En revanche, il nous faut réagir plus rapidement lors de l'apparition dans notre pays du virus d'influenza aviaire.
Je terminerai en rappelant que ce virus n'étant pas transmissible à l'homme, il n'y a aucun risque à manger canards, poulets, foie gras et oeufs.