Le déverrouillage de ces critères est une bonne chose : au moins les gens vont-ils pouvoir s'intéresser à ce sujet et ne plus obéir à votre diktat de l'austérité.
Après l'affaiblissement des services publics sous l'injonction des critères de Maastricht, la fermeture de lits d'hôpitaux, de classes et d'autres services publics indispensables, nous espérons que le peuple français exigera, au sortir de la crise, la réouverture de services publics, d'hôpitaux là où il en manque et de lits dans les hôpitaux pour affronter de nouvelles crises sanitaires potentielles. On verra si vous nous objecterez que les critères européens nous empêchent d'agir.
Les accords de libre-échange détruisent les emplois, l'agriculture et la planète, aucune lutte n'est menée contre les paradis fiscaux au sein de l'Union européenne, le gouvernement d'Édouard Philippe a oublié les ports français dans les corridors européens, ce qu'il a fallu rattraper, et, dans le domaine de l'énergie, le sacrifice des installations françaises, au premier rang desquelles se trouve la centrale thermique du Havre que l'on pouvait verdir, au profit du marché énergétique européen – ce qui nous conduit, comble de l'absurde, à acheter de l'électricité carbonée à l'Allemagne : voilà cette Europe !