Le chapitre IV, qui met fin à l'élevage de visons d'Amérique pour la production de fourrure, constitue également une grande avancée, et nous saluons le caractère progressif de la transition.
Sur un autre sujet, nous allons veiller – cela ne vous surprendra pas, cher collègue Dombreval – à protéger l'activité des parcs zoologiques. Ceux-ci sont facteurs d'attractivité locale, certes, mais ils peuvent aussi et surtout, lorsqu'un véritable partenariat est noué avec l'État, remplir une mission de conservation de certaines espèces animales, de préservation de la biodiversité, et participer à la réflexion sur le réchauffement climatique et son impact sur les animaux. Les parcs animaliers contribuent également à la réintégration de certaines espèces dans leur milieu naturel. Ils ont également une mission pédagogique auprès de leurs visiteurs.
Les débats que nous aurons ce soir doivent concourir à ce que les zoos fassent l'objet d'une attention particulière. Nous avons besoin d'eux ; quant à eux, ils sont tout à fait en ligne avec un certain nombre de dispositions du texte et sont prêts à nous aider à les mettre en oeuvre. À ce titre, nous proposerons deux amendements concernant l'article 12, qui visent à supprimer les dispositions relatives aux cétacés. En effet, nous considérons que le fait d'interdire la présence de cétacés au sein de certains parcs zoologiques, en l'absence de tout autre moyen ou solution d'hébergement, présente un risque réel de mise en danger de ces animaux. Rappelons que les parcs zoologiques respectent des règles très strictes, aussi bien en termes d'infrastructures d'accueil que de traitement des animaux.
Nous nous montrerons constructifs au cours des échanges à venir, lorsque nous défendrons nos amendements, et nous espérons, madame et messieurs les rapporteurs, que vous porterez sur eux un regard bienveillant.