L'article 1er, qui ouvre nos débats sur la proposition de loi, est essentiel parce qu'il pose un préalable à l'acquisition et à l'adoption d'un animal : ce sera, si vous le votez, le certificat de connaissance. À l'heure actuelle, il n'existe aucun prérequis ni véritable accompagnement lorsque vous adoptez ou achetez un animal. Or la maltraitance est autant issue de sévices volontairement infligés à un animal que de négligence parce que vous n'aurez pas été suffisamment accompagné ni préparé aux bouleversements que l'animal va entraîner dans votre vie. Nous ne voulons en aucun cas freiner celles et ceux qui, en France, souhaitent devenir propriétaires d'un animal, mais nous voulons qu'ils puissent le faire en conscience, au bon endroit, en particulier auprès des éleveurs ou des refuges, qui accomplissent un travail de proximité exceptionnel. L'objectif de l'article 1er est donc de prendre conscience que l'adoption d'un animal constitue un engagement pour toute la durée de vie de celui-ci.