Merci, madame la présidente, de laisser le débat se dérouler.
Je soutiendrai évidemment la suppression de la notion de première fois pour plusieurs raisons.
Premièrement, on est en train de créer un outil, le certificat de connaissance : il sera ce qui en sortira de nos débats à l'Assemblée nationale. Après nous, ce sujet reviendra et il est probable que ce certificat s'enrichira de nouveaux éléments. Il serait bon que l'on présente à chaque fois à quelqu'un qui souhaite acquérir un animal un document qui évoluera au fil du temps, notamment grâce à l'action du législateur.
Deuxièmement, comme je l'ai indiqué tout à l'heure, il est indispensable que nos concitoyens refrènent leur envie d'adopter toujours plus d'animaux – en la matière j'avais cru percevoir, par les hochements de tête de M. le ministre, une forme de soutien. Cela a été dit il y a un instant : nous ne pourrons pas imaginer une croissance immodérée du nombre d'animaux de compagnie dans notre pays sans en mesurer les conséquences. Le barrage que constitue la délivrance d'un certificat à chaque acquisition peut aider à une certaine retenue et permettre que chacun se limite peut-être à trois chats et deux chiens.