Dans la continuité du début du débat, il vise à préciser que le certificat concerne aussi la connaissance de l'impact que les animaux domestiques peuvent produire sur la biodiversité. Selon certaines études, à eux seuls les chats – domestiques, errants ou harets – tuent chaque année jusqu'à 1 milliard d'oiseaux et 3 milliards d'animaux en France. Ils génèrent aussi des besoins considérables en matière de production agricole – un amendement très clair a déjà été défendu sur la question. Ils produisent également beaucoup de déchets : 60 kilogrammes environ par ménage possédant un chat, et 400 000 tonnes de déchets liés aux litières par an.
Tout cela n'est pas neutre. Il est donc important que le certificat fasse comprendre que l'animal s'inscrit dans un écosystème avec lequel il entretient une relation qui n'est pas sans incidence. L'animal domestique n'est pas un objet que l'on pose dans la cuisine ou dans le salon ; c'est un être vivant. Nous connaissons tous les apports des animaux domestiques quels qu'ils soient, mais ils ont aussi un impact sur la biodiversité.