Pour que la lutte contre la maltraitance animale ne soit pas un écran de fumée mais une réalité, il faut se donner les moyens d'agir pour rechercher et constater plus activement et plus facilement les infractions en la matière.
L'article 2 renforce les capacités d'intervention, en impliquant les policiers municipaux et les gardes champêtres, ce qui va évidemment dans le bon sens. Comme toute amélioration peut aussi être améliorée, je vous propose d'associer les agents de terrain de l'OFB, l'Office français de la biodiversité.
Depuis son entrée en fonction au 1er janvier 2020, l'OFB limite son champ d'intervention à la faune sauvage. Or il ne fait aucun doute que les agents de terrain et de proximité de l'Office ont toute légitimité, compte tenu de la spécificité de leurs missions et de leurs connaissances, à être concernés par l'extension de la liste des professionnels intervenant au titre de l'article L. 212-13 du code rural et de la pêche maritime.