Intervention de François-Michel Lambert

Séance en hémicycle du mardi 26 janvier 2021 à 21h00
Lutte contre la maltraitance animale — Article 2

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Monsieur le rapporteur général, je précise : les gardes particuliers assermentés sont souvent des personnes mobilisées par des collectivités ou des structures publiques – pour surveiller un étang ou un bois publics – , rémunérées par la collectivité. Si certains d'entre eux servent des intérêts privés, la très grande majorité sert des intérêts publics. Voilà pour leur place et leur rôle. Ils sont 30 000 en France ; ils ne sont donc pas invisibles, ils sont une réalité du quotidien de ces territoires qu'on oublie parfois, mais qui font le charme de la France.

Monsieur le ministre, c'est toute une chaîne d'acteurs de terrain qu'il est nécessaire de mobiliser, surtout ceux d'entre eux qui sont en contact avec la population. Quand un garde particulier employé pour surveiller un bois croisera un animal, pourquoi ne pas lui permettre de participer à l'objectif poursuivi par l'article 2 ? Cette précision permettrait d'aller aussi loin que possible afin de respecter la volonté du législateur.

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