Monsieur le ministre, dans mon département de l'Aveyron – celui que je connais le mieux et que, paraît-il, vous connaissez aussi – , la plupart des EPCI sont de taille humaine. Composés de dix ou quinze communes, ils couvrent des étendues très vastes, mais rassemblent des populations faibles au regard de la moyenne nationale. Ces EPCI mènent des projets structurants et assument des charges très lourdes, mais à l'heure actuelle, ils sont loin d'avoir, chacun sur leur territoire, ce type d'établissements. Cela ne signifie pas que les élus aveyronnais ne se préoccupent pas des animaux, mais la mutualisation se fait à une échelle beaucoup plus large. Imposer dans la loi le maillon EPCI – je note bien qu'il ne s'agit plus uniquement des communes – , qui ne correspond à rien en la matière et qui va énormément contraindre l'organisation sur le terrain, me paraît constituer une erreur.