Ma lecture sur ce qu'il s'est passé depuis trois ans concernant les relations franco-allemandes, mon cher collègue du groupe Les Républicains, est totalement différente de la vôtre. Il est évident que le groupe Dem soutiendra avec force cette proposition de résolution.
Le traité d'Aix-la-Chapelle est fondateur puisqu'il a été le premier a énoncé des idées fortes telles que celle, par exemple, de l'harmonisation des modèles économiques et sociaux, et non pas seulement un vague objectif de convergence. C'est déjà le premier élément d'un triptyque que, consécutivement à vos propos, je tiens à décrire.
Deuxième élément du triptyque : l'Assemblée parlementaire franco-allemande. Je tiens à rappeler qu'il ne s'agissait pas du tout d'une innovation décidée entre nos exécutifs, mais bien d'une initiative parlementaire menée par un groupe préfigurateur de dix-huit députés – neuf français et neuf allemands. Ils en ont soumis l'idée au président et au bureau de notre assemblée, et celle-ci l'a entérinée.