Je dirai un premier mot à l'adresse de Sylvain Waserman, que j'ai beaucoup interrompu pendant son intervention, pour lui dire toute mon estime, tout le respect que j'ai pour ses positions. Il admettra cependant que nous sommes séparés à cet instant, assez sévèrement, je crois, sur ce qu'il appelle de ses voeux pour l'Alsace et que je considère pour ma part comme du séparatisme. Peut-être vaudrait-il mieux que nous nous en expliquions tous les deux pour éviter les malentendus que la brièveté d'une allocution à la tribune peut parfois créer inutilement.