Monsieur le ministre, je vous apporte toute ma confiance. Je sais que la Caisse des dépôts et consignations et l'État accompagneront le nouvel établissement dans la restructuration de la dette, même si les discussions sont compliquées.
J'appelle néanmoins votre attention sur le prix de l'eau. J'ai une pensée pour les Guadeloupéens, pour qui le prix de l'eau est déjà élevé. On sait que l'eau, notre or bleu, est indispensable à la vie et à la santé humaine ; mais nous en avons aussi besoin pour les 80 % de la biodiversité française qui se trouvent en outre-mer. Il faut donc trouver un équilibre. Or le droit actuel ne hiérarchise pas les usages de l'eau : le code de l'environnement donne la priorité à l'alimentation en eau potable, à la santé et à la salubrité, mais pas à l'agriculture ni à l'industrie. Il faut donc concilier les différents usages de l'eau, et le futur établissement devra peut-être gérer la question. Quoi qu'il en soit, je suis ravie de voir que l'on s'occupe des Guadeloupéens et de la question de l'eau, qui est indispensable.