Il est important que les élus ruraux soient associés à cette commission. Notre collègue Paluszkiewicz nous a expliqué que toutes sortes de plans arrivaient après chaque catastrophe : les PPRIF – plans de prévention des risques d'incendies de forêt – , les PPRI – plans de prévention des risques d'inondation… Le territoire dont je vous ai parlé tout à l'heure est couvert par tous ces plans. Les communes rurales concernées par le risque d'incendie de forêt se sont retrouvées contraintes de modifier, à leur charge, la fourniture en eau des bornes à incendie, afin d'atteindre un débit très largement supérieur à ce que la commune fournit habituellement. Or l'ensemble des élus locaux ruraux savent que cela est interdit par les règles d'hygiène, car une telle surpression peut provoquer l'apparition de flux stagnants et de problèmes d'hygiène – sans compter le coût que représente la modification du réseau d'eau de la commune. Voilà une erreur commise par le passé qu'il ne faudra plus refaire. Nous entendons l'engagement que vous avez pris, madame la secrétaire d'État, mais je répète qu'il est très important d'associer les maires ruraux.