Que s'est-il décidé, à Séville, en matière de coopération policière avec l'Espagne et éventuellement l'Italie ? Une compagnie de gendarmes français est actuellement en formation dans une école de la Garde civile espagnole – ils ont défilé à Madrid avec leurs camarades espagnols, le 12 octobre, à l'occasion de la fête nationale. Envisagez-vous la même coopération avec les carabiniers italiens ?
Vous avez évoqué l'explosion démographique à venir dans différents pays africains. Elle touchera aussi le Niger, qui passera de quelques millions d'habitants à quelques dizaines de millions. Dans ce contexte, ne pourrait-on concevoir qu'une partie de l'aide publique au développement – dont le président de la République a déclaré devant l'assemblée générale des Nations unies fixer l'objectif d'y consacrer 0,55 % de notre revenu national d'ici cinq ans, au lieu de 0,3 % actuellement – soit consacrée à la régulation des naissances et à l'éducation des jeunes femmes ?
Sur un autre plan, que faire avec les personnes que l'on voudrait expulser mais dont on ignore le pays d'origine et la nationalité, ce qui arrive assez souvent ? Enfin, comment traiter le lancinant problème de Mayotte, qui compte à présent 200 000 immigrés et où la maternité, l'année dernière, a accouché plus de 10 000 femmes, qui provenaient principalement des îles de la Grande Comore, Mohéli et Anjouan?