Nous nous étions donné rendez-vous au mois d'octobre pour aborder ce sujet et nous nous retrouvons aujourd'hui, ainsi que nous nous y étions engagés. J'en suis très heureuse. Je remercie tous ceux qui nous ont permis d'aboutir à ce beau texte dont nous poursuivons l'examen.
Pour faire écho à ce que vient de dire Mme la rapporteure, notre perception de la captivité des animaux sauvages, des spectacles les mettant en scène et de la place que nous leur donnons a réellement changé à mesure que les connaissances sur les besoins physiologiques de ces animaux ont évolué. Le présent débat est donc nécessaire.
Nous avons la responsabilité de dépassionner ces sujets en les abordant de manière objective et de proposer des solutions.
Les études scientifiques ont effectivement révélé que la détention des cétacés en captivité ne permettait pas de respecter certains impératifs biologiques. Et comme vous l'avez rappelé, madame la rapporteure, il en est de même de la détention en itinérance de certaines espèces non domestiques, qui pose également d'indéniables problèmes.
Je le répète, il n'est en aucun cas question de mettre les zoos, par exemple, à l'index, ni tous ceux qui y travaillent, qui les font vivre et qui vivent avec les animaux, les respectent, les soignent et les aiment. Il n'est pas plus question de remettre en cause le mode de vie propre à l'itinérance. Pour l'avoir choisi moi-même à une certaine époque, j'en connais les richesses et les bienfaits, ainsi que les valeurs de partage et de solidarité qu'il promeut. Il s'agit de se concentrer sur quelques animaux et espèces, dont les besoins requièrent un mode de vie les respectant.
Avis défavorable.