Notre pays est dans une situation particulière vis-à-vis de l'école, parce que l'école a été fondatrice du régime dans lequel nous sommes. Sans école de la République, il n'y a pas de République, et nous le mesurons tout particulièrement dans les circonstances actuelles, où nous pouvons dire chaque jour que l'école, c'est bon pour les enfants, et absolument indispensable pour la construction de l'enfant comme pour la construction de la République. C'est pourquoi les articles que j'aurai le plaisir de vous présenter au cours des prochains jours n'ont pas trait seulement à la défense de la République, mais aussi à la défense des droits de l'enfant. Sur chacun des sujets, c'est l'intérêt supérieur de l'enfant qui est considéré. Personne n'a des droits absolus sur les enfants. C'est l'honneur de la République, et donc de la société, que de défendre chaque enfant dans toutes les situations – et c'est vrai, évidemment, pour le droit à l'éducation.
Il y a en France quatre façons de scolariser un enfant : il peut aller à l'école publique, aller dans une école privée sous contrat, aller dans une école privée hors contrat ou suivre une instruction en famille. Ces quatre modalités…