Attendons de savoir ce que recommande la Haute Autorité de santé.
D'autre part, s'agissant des étudiants, je peux dire, sous réserve, encore une fois, des recommandations de la HAS, qu'il est peu probable qu'ils fassent partie de la catégorie des publics les plus vulnérables. Les étudiants ne sont pas ceux qui développent les formes les plus graves de la maladie et – Dieu merci – qui se retrouvent hospitalisés ou dans les services de réanimation.
En revanche, je vous rejoins pour considérer que le Gouvernement doit accorder un soin tout particulier aux étudiants de France, que le confinement a placés dans des conditions extrêmement difficiles. L'Assemblée nationale connaît parfaitement les dispositions que nous avons prises, notamment la reprise des cours en présentiel, à raison d'un jour par semaine et dans le cadre de jauges établies à 20 %. Nous veillons scrupuleusement à ce que ces mesures se déploient au cas par cas, université par université.
Toujours à propos de la situation des étudiants, dont vous vous souciez, je conclurai en vous disant qu'une façon de les accompagner et de les protéger consiste à développer encore plus, de façon positive et intensive à leur égard, la stratégie « tester, alerter, protéger », qui n'est pas du tout un échec comme je l'ai entendu mais au contraire une grande réussite…