Il y a urgence, nos étudiants souffrent. Décrochage scolaire, isolement social, précarité, dépression, suicides : les conséquences des confinements et des couvre-feux successifs sont d'une violence inouïe pour les jeunes.
À la détresse économique liée à la suppression des jobs étudiants, se mêle une détresse psychologique provoquée par l'arrêt des cours à l'université. À la Sorbonne, dans les universités d'Aix-Marseille ou Côte d'Azur et dans de nombreux IUT, des promotions entières n'ont repris aucun cours en présentiel, malgré les annonces faites à grand renfort de communication par le Président de la République et la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation.
Les chiffres sont alarmants : 73 % des étudiants sont affectés au niveau psychologique, affectif ou physique ; 50 % sont inquiets pour leur santé mentale ; 30 % ont déjà eu des pensées suicidaires. Les numéros verts et les repas à un euro ne suffisent pas, …