Je regrette, à l'occasion de l'examen de l'article 2, que nous ayons rejeté la possibilité de consulter régulièrement le Parlement. En fin de compte, ce qui nous dérange, dans cette nouvelle prolongation, nécessaire évidemment, c'est que nous avons bricolé un dispositif juridique, en mars dernier, dans des conditions où la plupart d'entre nous, chers collègues, ne pouvions pas siéger. Nous étions, je crois, une vingtaine de députés, puis une vingtaine de sénateurs, à essayer de trouver un mécanisme dont l'équilibre, la légalité n'était pas notre priorité ; notre priorité, c'était de donner au Gouvernement le moyen d'agir.
Nous voilà dix mois plus tard…