Dans mon groupe, nous étions opposés à l'idée d'examiner, en plein milieu de la crise du covid-19, un projet de loi visant à introduire les mesures de l'état d'urgence dans le droit commun. C'est donc par sens des responsabilités que nous sommes pour la prorogation de l'état d'urgence.
Nous pensons en effet qu'il faut laisser au Gouvernement les marges de manoeuvre nécessaires pour qu'il puisse prendre les mesures imposées par une situation épidémique qui ne cesse d'évoluer en raison de la fourniture assez erratique des vaccins depuis quelques semaines et de l'arrivée sur notre territoire de variants du virus aux effets méconnus.
Comme nous l'avons déjà dit en première lecture, nous sommes très satisfaits de la suppression de l'article 3, ce qui implique une clause de revoyure et donc un nouveau un débat dans cet hémicycle, entre fin avril et début mai, pour que le texte soit adopté au plus tard le 1er juin.
Le Parlement n'est donc pas mis sous cloche, …